Le climat au cœur du plan de Joe Biden

Le nouveau locataire de la maison blanche a actuellement comme principale ambition de relancer l’économie américaine qui a clairement subi le coup de la pandémie. Avec la somme colossale de 2000 milliards de dollars à investir dans l’infrastructure, le remplaçant de Donald Trump dévoile le centre de sa stratégie climatique. 

174 milliards de dollars pour le secteur de l’automobile

Le projet de relance va remettre les États-Unis sur la bonne route pour tenir deux promesses phares de l’élu des démocrates : Ramener au niveau zéro la pollution énergétique en Amérique et amener l’économie du pays à un niveau de neutralité carbone d’ici 2050. La conseillère nationale sur l’environnement a déclaré jeudi qu’avec les divers investissements, les États-Unis peuvent faire de ces engagements une réalité. Gina McCarthy poursuit sa déclaration et met un accent sur le caractère audacieux du plan.

En effet, le plan de Joe Biden met en premier l’accent sur la transformation du secteur de l’automobile avec un investissement de 174 milliards de dollars. Cet investissement a pour but de gagner le marché des véhicules électriques en stimulant par exemple des chaînes d’approvisionnement du pays ou le rééquipement des usines.

Il est prévu la construction d’un réseau national de 500 000 stations de recharge d’ici 2030 et le passage à l’électricité pour 20% des bus scolaire.

Décarboner le secteur énergétique et ensuite électrifier les autres secteurs

Selon le directeur de l’organisation World Resources Institue aux États-Unis, les transports et la production d’énergie constituent les deux plus grosses sources de pollution aux États-Unis. L’AFP Dan Lashof soutient ensuite que le plan a des engagements forts sur eux. Dans son allocution, le directeur a ensuite fait remarquer que le plan est ambitieux et survient également au bon moment. Il qualifie enfin le projet de pierre angulaire de la stratégie climatique de Joe Biden.

Amol Phadke, scientifique à UC Berkeley a pour sa part soutenu que se concentrer prioritairement sur la production d’électricité est la bonne chose à faire. Pour lui, il faut d’abord décarboner le secteur énergétique et ensuite électrifier les autres secteurs.